Dans le monde juridique, tout délit impliquant des mineurs reste toujours délicat, voire très complexe. Les difficultés viennent de leur statut de mineur et donc dans la majorité des cas ne peuvent être reconnues légalement comme étant responsables de leur acte. Une situation encore plus complexe dans la mesure où un mineur est impliqué dans une histoire de meurtre.
Des crimes le plus souvent camouflés par l’éthique
Dans la vie, mais également selon la morale, les enfants sont le symbole de l’innocence même. Si bien que la société moderne dans laquelle nous vivons aura toujours à discriminer des enfants ayant commis des crimes, même s’ils sont aussi graves qu’un meurtre. Notre société aura tendance à rattacher les faits aux évènements, mais également se rattachera plus aux contextes du crime que sur les réelles motivations du meurtre, ou plus précisément sur les criminels et donc les meurtriers en question. Étant un enfant, ils ne mesureront pas obligatoirement de la gravité de leur acte, et donc du meurtre.
Dans cette situation, c’est la société qui va acquitter les enfants de leur crime et non la loi. Il est vrai que dans la majorité des cas ce type de crime découle d’incidents avec des conséquences dont les acteurs n’ont même pas conscience comme le fait de torturer à mort leur camarade, ou encore de jouer à des jeux dangereux avec de fortes chances de blesser, voire tuer les autres. La société aura tendance à voir des enfants jouer, même si elle est consciente que ce type de jeux peut conduire à de graves conséquences. En cas d’accident grave, elle aura tendance à étouffer l’affaire au lieu d’engager des procédures qui pourraient aider les victimes, mais encore plus le fautif.
Un cadre législatif encore peut adapter
Les enfants possèdent un grand nombre de droits qui les empêchent, et ce même inconsciemment à commettre des crimes aussi graves qu’un meurtre. Mais la société moderne a fait en sorte que les enfants sont de plus en plus isolés des traitements correctionnels tels que les punitions, et ainsi favorisé le développement de comportement antisocial pouvant conduire à des crimes graves tel qu’un meurtre. Ce qui fait que dans le monde juridique, la loi est contradictoire au sujet des enfants et des crimes commis par ces derniers, même si l’on parle d’un meurtre. Car d’une part, les droits d’enfants leur octroient une certaine immunité, tandis que la loi pénale est stricte dans son application.
Le meurtre commis par des mineurs, une situation facilement maîtrisable
- Avec un meilleur soutien législatif en accordant le droit des enfants et les droits pénaux ;
- Une prise de conscience de la part des parents et par conséquent leur prise de responsabilité sur leur échec éducatif ;
- Une loi de protection de l’enfant qui prend en compte les faits et non les interprétations.