L’une des infractions les plus fréquentes reste le vol. En effet, les victimes de vol de voiture, de carte vitale, d’objets d’art… ne cessent d’accroître chaque jour. Troublées par la situation, celles-ci ont du mal à savoir le processus qu’elles doivent suivre. Alors, qu’elles sont les premières choses à faire en tant que victimes de vol ? Comment mettre au courant son assureur ? Découvrez alors dans cet article ce que vous êtes amené à faire.
Définition de vol
Le vol est le fait de soustraire de façon frauduleuse le bien d’une autre personne. En d’autres termes, il consiste à prendre et à s’approprier furtivement ou brutalement le bien d’autrui. Ainsi, le vol est une infraction pénale. Il est considéré comme un délit lorsqu’il est commis sans grande conséquence. Et il devient un crime dans la mesure où il est grave et accompagné de meurtre.
En effet, il existe deux grandes catégories de vol sur le plan juridique à savoir le vol simple et le vol aggravé. Le vol dit simple est celui qui a lieu dans une situation plus ou moins atténuante, sans gravité. Il s’agit généralement des vols faits sans l’utilisation aucune d’armes ou sans blessures.
En ce qui concerne le vol aggravé, comme laisse supposer sa désignation, il est une infraction qui se déroule avec des situations aggravantes. Il peut s’agir d’un vol organisé et ayant occasionné des blessés et parfois des morts. Du coup, ce type de vol est lourdement puni contrairement au vol simple qui est souvent sanctionné d’une légère peine.
Par ailleurs, généralement les voleurs écopent d’environ 5 ans de prison avec une amende qui tourne autour de 70 000 euros. Toutefois, les sanctions deviennent très lourdes lorsque l’infraction est commise par certaines personnes ou a lieu dans certains contextes. C’est le cas des vols commis par les forces de l’ordre, des vols qui ont lieu sur des personnes vulnérables ou qui sont commis avec violence.
Les démarches possibles à effectuer
Toute personne victime d’un vol ou même d’une tentative de vol a la possibilité de mener un certain nombre de processus. Surtout que la réussite du processus dépend de sa promptitude à réagir.
Porter rapidement plainte
La première des choses à faire en tant qu’une victime est de déclarer l’infraction à la police ou à la gendarmerie. Les forces de l’ordre ont l’obligation d’aller constater l’infraction afin de mener leur enquête et rapport. Puis, la victime peut porter plainte. Cela lui permet de bénéficier de quelques indemnités de la part de son assurance.
Faire une déclaration à son assurance
Il est important d’appeler immédiatement son assureur après les forces de l’ordre. Surtout que le délai accordé pour le faire est d’au plus deux jours après le constat du vol. Pour le faire, la victime peut appeler son assureur soit par téléphone ou soit par e-mail.
Après cette étape, si le vol a lieu au domicile, il est recommandé de faire appel à un professionnel pour mieux assurer la sécurité de son logement. Néanmoins, il faut obligatoirement obtenir l’autorisation de son assureur habitation avant de le faire.
Fournir certains papiers
Il est mieux d’accompagner sa déclaration de vol de quelques documents chez son assureur. Cela permet d’accéder au traitement de son dossier et donne plus de valeur juridique à ses propos. Il s’agit entre autres :
- D’une liste détaillée des objets volés avec leur valeur financière ;
- D’une copie de sa déclaration de vol auprès des forces de l’ordre ;
- Des propos de quelques témoins avec leurs coordonnées ;
- Des preuves visuelles ou photographiques de l’infraction, si possible.
Hormis toutes ces pièces, il est mieux de faire une déclaration bien datée des faits sans omettre aucun détail.
En somme, une personne victime de n’importe quelle forme de vol doit mener certaines opérations auprès de la gendarmerie et de son assurance également. Puisqu’il a le droit de bénéficier du remboursement de ses biens dérobés lors du vol.
